L'église St Jean Baptiste

L'église St Jean Baptiste

Un peu d’histoire

La seigneurie et paroisse de Jasseron auraient été données à l’abbaye de Condat [Saint-Claude] au Xe siècle, par Richer de Coligny, devenu religieux de cette abbaye. Puis, en 1281, la seigneurie fut remise par l’abbaye au seigneur de Coligny.

L’église dépendait de l'abbaye de Saint-Claude, par l’intermédiaire du prieur de Jasseron.

D’après la tradition, l’église paroissiale primitive n’était autre que la chapelle du prieuré. Cependant le vocable Saint-Jean-Baptiste laisse supposer une fondation différente, très ancienne qui ferait de cet édifice une des églises baptismales de la région, c’est-à-dire fondées avant toutes les autres (voir ci-dessous la statue de saint Jean-Baptiste).

L’église comprend une nef couverte sur charpente apparente et un chœur à chevet plat, assez profond et voûté en berceau, en partie enterré.

Le clocher carré, qui s’élève au-dessus de la travée de chœur à été reconstruit en 1819 à son emplacement. Des anciennes ouvertures géminées, murées, se voient encore à sa base. Pour accéder à ce clocher, on a construit un escalier intérieur, à la fin du XVIIIe s. (Arch. dép. C 97), à gauche de l’entrée du chœur ; il fut remplacé ensuite par une simple trappe qui a disparu elle-même lors de la restauration de 1967, mais on voit encore la porte murée donnant accès à ce clocher.

La façade a conservé son portail gothique (début du XVIe siècle) avec tympan plein, accompagné à gauche d’un pupitre et à droite d’un bénitier, comme dans plusieurs églises du Revermont. Cette façade est en outre percée de plusieurs œils de bœuf : un grand au-dessus du portail et deux latéraux pour les basses nefs. Un quatrième, plus petit est à hauteur des fermes

Cette façade conserve aussi, de part et d’autre de l’archivolte, des socles et dais pour abriter des statues, et deux corbeaux plus écartés qui devaient supporter une ancienne galonnière ou auvent. Un autre auvent plus imposant a été construit à la fin du XIXe siècle, et a été supprimé en 1967, mais on en a gardé les pilastres accolés à la façade, peut-être en raison de leur ancrage dans celle-ci. Ils n’ont plus d’utilité et nuisent à l’authenticité de cette façade gothique.

 

Intérieur

La charpente de la nef est renforcée par des piliers carrés en moellons de pierre. Ces piliers existaient déjà lors de la visite de 1613, car, le procès-verbal déclare : « Du mesme costé droit y a encore quatre autels contre les piliers et la muraille du chœur » et « du mesme costé gauche y a trois autels contre des piliers ». Or ces piliers n’ont pas une facture gothique : ils sont faits avec des pierres disparates, comme si on avait voulu renforcer rapidement une charpente qui paraissait fragile. 

La visite de 1655 indique que la nef « est couverte, sans lambris ». La charpente était donc encore apparente à cette date. Par la suite on réalisa un lambris (fin XVIIe ?), comme souvent dans la région, car la visite de 1767 déclare que « le plafond parait vieux et caduc ». Celle de 1771 ordonne : « refaire à neuf le plafond de la nef ». Ce lambris fut refait (en fausse voûte ? voir les cartes postales anciennes) et existait encore lors de la restauration de 1967 qui l’a fait disparaitre pour redonner à la nef l’aspect qu’elle pouvait avoir jusqu’au XVIIe siècle.

 

L’église comporte plusieurs chapelles latérales gothiques :

Côté nord, dans le chœur : chapelle Saint-Georges, puis Saint-Maurice, des seigneurs de Ramasse (François Gallien et Alexandre de Falaize, seigneurs de Ramasse en 1616). Elle fut vraisemblablement construite par Sibuet de La Balme, vivant en 1513, et qui y fut inhumé en 1536. Elle passa ensuite aux marquis de Treffort, seigneurs de Jasseron. Le caveau a été ouvert à la fin de l’année 1973 ; il contenait des restes de la famille de La Balme. La grande fenêtre était ornée de vitraux du XVIe siècle où l’on voyait Sibuet de la Balme présenté par saint Jean-Baptiste. Les restes de ces vitraux mériteraient d’être remis en place. Au-dessus de l’autel, on voit les statues de saint Maurice, saint Claude et sainte Geneviève (voir ci-dessous ces statues).

Du même côté, dans la nef, en partant de l’entrée : la chapelle de Tous les Saints, des Pegou (av. 1613), qui reçut par la suite la confrérie du Rosaire, et appartint à la communauté.

La chapelle Saint-Etienne, Saint-Pierre-et-Saint-Paul, des Giract ou Girard, passa au XVIIe aux Guichenon, puis, au XVIIIe, aux Riboud.

Enfin la chapelle Saint-Maxime et Saint-Antoine-de-Padoue, des Pugiat ou Pugeat, avait été fondée par Janet et Catherin Pugiat (morts avant 1564), on la disait aussi fondée par feu Jean Puguet, prêtre de Jasseron, (mort avant 1610) ; elle appartint ensuite aux Chirel, de Ceyzériat, et Bertin de Villereversure, puis à Guillaume Magnin, conseiller du Roi (1684), en 1786, elle était à Chavy de Montbesson, neveu de Mme Magnin veuve Hugon (voir ci-dessous les tableaux).

Du même côté, contre les piliers de la nef, (pour mémoire), on voyait aussi trois autels : Saint-Michel (avant 1613), Sainte-Anne (avant 1613) et Sainte-Catherine, dit aussi de La Rivoire, en 1609, qui appartenait à Louis de Châtillon, citoyen de Bourg, en 1617, puis à Daniel Guichenon (1678).

Sur le côté sud, la première chapelle en partant de l’entrée était celle de Sainte-Geneviève, aux Triquet de Jasseron (avant 1613) (voir ci-dessous sa statue).

Venait ensuite celle de Notre-Dame-de-pitié ou de Miséricorde et Saint-Sébastien, des Quiblat ou Cublat déjà citée en 1558, puis des Jayr. C’est certainement de cette chapelle que provient la très belle Vierge de Miséricorde au Vierge au manteau.

Enfin, celle de Saint-Claude qui appartenait aux seigneurs de Villette (av. 1613). Parmi eux, citons Louis de Villette, seigneur de Chavagnat et de Manigod [baronnie en Savoie] (1629) (voir ci-dessous sa statue et son tableau).

 

La sacristie se trouve au sud du chœur.

Quatre autels avaient été construits « contre les piliers de la nef et les murailles du chœur », tous cités en 1613 : Notre-Dame de Secours, Notre-Dame de Pitié des d’Arestel de Matafelon (antérieur à 1558), Saint-Thibaud, et enfin un dernier, sans vocable ni fondation connue.

Sources: Arch. dép. Ain, série O. AD. Rhône, 1 G 81, 12 1558), 1 G 82, 90 (1564), 1 G 86, 172 (1609), 1 G 87, 191(1616) 1 G 87, 281 (1617), 1 G 88, 49 (1629)

 

 

 

Mobiliers inscrits - Vitraux et statuaire

Les vitraux 

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Les fragments les plus importants proviennent de la chapelle que fonda Sibuet de la Balme sur le flanc nord du chœur, au début du XVIe siècle. Sibuet, son père Claude et son fils Jean, furent seigneurs de Ramasse. A début du XXe siècle, on voyait dans les mouchettes de cette fenêtre des personnages et des anges dont deux tenaient des linges pour monter les âmes au ciel. Dans la lancette centrale, il subsistait un panneau où saint Jean-Baptiste présentait Sibuet de La Balme.

 

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Dans deux chapelles sud de cette église il subsiste deux vestiges : un ange tenant le visage du Christ sur le voile de Véronique, accompagné d’autres anges tenant les instruments de la Passion Dans la chapelle sud du chœur, Dieu le Père tenant un globe est cantonné des symboles des Evangélistes. Les vitraux de Jasseron s’apparentent beaucoup à ceux de Brou, datant de la même époque.

 

 

Le statuaire

 La Vierge au manteau : Les Vierges au Manteau ou Vierges de Miséricorde étaient des œuvres d’une tout autre ampleur que les Pietà, en raison du nombre important de personnages qu’elles comportaient. Aussi, elles sont beaucoup moins nombreuses, mais elles relèvent de la même dévotion, liées, elles aussi, aux épidémies de peste. Le manteau de la Vierge, étendu sur le peuple, le protégeait des traits envoyés par Dieu. 

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La Vierge de Miséricorde de Thoirette, provenant de l’ancienne église, est d’assez petite taille et ne comporte qu’un nombre réduit de personnages placés devant elle, sur lesquels elle étend son manteau protecteur. Celle de Jasseron (fin XVe - début XVIe) produit une impression tout autre : la Vierge étend très largement son manteau et la foule protégée est ici beaucoup plus nombreuse (vingt-six personnages), plus désordonnée, plus grouillante et on serait tenté de dire plus bruyante en voyant les deux joueurs de trompette souffler à pleines joues. Clercs et laïcs se serrent indistinctement de chaque côté, tournant tous la tête vers cette puissante protectrice dont ils s’écartent un peu, peut-être par respect.

Tous regardent la Vierge, sauf trois : un homme à l’extrême gauche, content de lui, « l’imagier » de cette œuvre, reconnaissable à son tablier de cuir et à son marteau de sculpteur. A droite, une femme (sainte Anne ?)  présente le donateur de l’œuvre. Il est à genoux, les mains jointes et tourne discrètement la tête vers l’intérieur de la chapelle où se trouvent sa famille et les paroissiens.

 

St Maurice (à gauche) : Saint Maurice, était le patron d’une chapelle disparue dans la paroisse de Jasseron. Son costume, sa coiffure et ses armes (étendard, épée et écu) permettent de dater cette statue en pierre polychrome du début du XVIe siècle (Louis XII). La croix tréflée de saint Maurice, patron de la Savoie, est figurée à trois endroits, comme des armes parlantes.

Cette chapelle Saint-Maurice est citée dès 1363, dans le testament de Laurent Thibaud (leg luminario Sancti Mauricii de Jasserone ). Il pouvait s’agir d’un lieu de culte pour un village disparu (chapelle de hameau). Cet édifice semble avoir été abandonné assez tôt, et le vocable fut transporté (dès le XVIe s. ou au XVIIe s.?) à la chapelle Saint-Georges des seigneurs de Ramasse, dans l’église de Jasseron.

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Au XVIIIe, on voyait encore les ruines de cette chapelle : « Le village de Jasseron est au pied de deux montagnes, l’une dite du château … l'autre, à l'orient, se nomme « la Rue de Saint-Maurice ». Il y reste les anciens vestiges d'une église qui parait avoir été la paroissiale (c'était plutôt la chapelle Saint-Maurice). Elle appartient, avec quelques alentours plantés de vigne, à la fabrique. Elle est à mi-côteau, tirant à Ceyzériat ». Les soubassements de cette chapelle peuvent être situés non loin de la route de Jasseron aux Combes, n’ont pas encore été localisés avec précision.

La statue de Saint Maurice conservée maintenant à l’église, en provient certainement. Cette belle statue de pierre polychrome porte à sa base un fragment d’écusson avec une étoile en pointe.

Saint Claude (à droite) : Le saint est figuré en abbé ; il devait tenir une crosse de la main gauche, et bénit de la main droite. Il porte une mitre.

Cette statue (pierre, fin XVe-début XVIe) provient de la chapelle Saint-Claude située au sud de la nef, qui appartenait aux seigneurs de Villette, château situé près de Genève. Le château ayant été brûlé, les seigneurs de Villette se retirèrent à Jasseron. Mais la chapelle est peut-être antérieure à leur arrivée.

 

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Sainte Geneviève (à gauche) : Cette statue (pierre, début XVIe) provient d’une chapelle sud de la nef, fondée par la famille Triquet de Jasseron.La sainte est reconnaissable au reste de cierge qu’elle tient dans la main gauche. On l’invoquait contre le « mal des ardents » ou ergotisme, causé par le champignon de l’ergot du seigle et qui détruisait les membres.

Saint Jean-Baptiste (à droite) : Cette belle statue (XVIIe s. ?) représente le patron de l’église et ne provient donc pas d’une chapelle latérale, mais plutôt de l’abside de l’église.

Il est représenté vêtu d’un long manteau en peau de chameau dont la tête se voit à ses pieds. Il tient un, agneau posé sur un livre, pour rappeler ses paroles, en désignant le Christ :

« Voici l’agneau de Dieu qui qui ôte les péchés du monde » 

 

 

 

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Vierge à l’enfant : Très belle statue baroque en bois doré et polychrome (XVIIIe s.)

Les gestes amples, l’attitude un peu théâtrale (les bras s’écartent du corps) et les plis prononcés et un peu désordonnés des vêtements sont caractéristiques des œuvres baroques et de leur souffle.

 

Mobiliers inscrits - Tableaux

Tableaux

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Calvaire avec saint Taurin et saint Bruno : La légende dit que, parvenu à Evreux où il devait évangéliser les habitants, Satan prit successivement, pour le tenter, la forme d’un lion, d’un ours et d’un buffle, symboles de l‘orgueil, de la luxure et de l’avarice (ces animaux sont représentés ici).

La présence de saint Bruno pourrait laisser entendre que ce tableau pourrait provenir de la chartreuse de Sélignat ou bien de Pressiat où les chartreux de Montmerle possédaient un vignoble et cellier.

Aucune chapelle de l’église de Jasseron n’est placée sous ces vocables.

Les reliques de saint Taurin étaient conservées à l’abbaye de Gigny dont dépendaient, entre autres, les églises de Cuisiat, de Pressiat, de Treffort ou de Verjon.

 

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Saint Claude : « offert à la paroisse par M. Noël Perrin (2015-2025), habitant de Jasseron » 

Tableau armorié : Croix engrêlée de sable : Villette-Manigod Révérend du Mesnil : Henry de Villette, seigneur de Manigod en Savoie, fut seigneur de Chavagnat à la fin du xvie siècle. — Louis de Villette, son fils, ne laissa pas d’enfants. Pernette Doneux, d’Orgelet en Comté, recueillit Chavagnat ; ses héritiers le firent vendre à Philibert de Montjouvent, seigneur de Bohas.

 — Remarques critiques de Ph. Collet, Mss. 1782. — XVIe siècle. Vilette : ceux de cette famille sont nobles, j’ai vu leurs titres, ils sont du commencement du XVIe siècle : elle est gratuite et donnée par le duc de Savoye, parce que villette avoit bien reçu chez lui l'archiduc qui étoit venu voir le duc de Savoye, son beau-frère : ce qui est fort différent de l’histoire de Guichenon; il est vrai qu’il parle des Villette du Bugey et que les titres que j’ai vus sont ceux des Villette de Jasseron en Bresse.

 Jean-Bernard Riboud, 1786 : en parlant de la chapelle Saint-Claude : « Mr de Villette collateur, sa maison est trop connue pour en parler ; son ayeul aliéna la baronnie de Manigod en Savoie, au-dessus d’Annecy ; ses auteurs avoient le château de villette. ils étoient seigneurs du village de Gailliard près Genève. Le château fut brûlé dans le temps des guerres, Gailliard aussi et entièrement dépouillé. Et Mr de villette se retira à Jasseron où ses successeurs se sont toujours distingués par beaucoup d’honnêtetés et de bienfaisances. Me Etienne-Joseph de Villette en est un exemple vivant ».

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Sant Maxime de Riez : « offert à la paroisse par M. Noël Perrin (2015-2025), habitant de Jasseron »

 Il y avait dans l’église de Jasseron, une chapelle sous le vocable de Saint-Maxime et Saint-Antoine-de-Padoue citée déjà en 1564 et appartenant alors à la famille Pugiat ou Pugeat enrichie dans la justice.

Saint Maxime fut abbé de Lérins avant de devenir évêque de Riez au Ve siècle.

Il dut sa popularité dans l’Ain (il est patron de l’église de Ramasse), du fait que ses reliques furent longtemps conservées dans l’abbatiale de Nantua et où elles furent remises en honneur en 1085.

Une cérémonie rapportée par un ancien manuscrit de Nantua rapporte cette redécouverte :

« Le dimanche 24 août 1085, Eudes de Châtillon, évêque d’Ostie, ancien moine de Cluny et futur pape Urbain II, revenait de légation en Germanie et, après être passé dans son ancien monastère, se dirigea vers Rome. Chemin faisant, il s’arrêta à Nantua accompagné de l’abbé de Cluny, Hugues de Semur. A cette occasion le saint abbé jugea opportun de mettre en honneur les reliques de saint Maxime, évêque de Riez, enterré dans l’abbatiale, mais, jusque-là, totalement soustrait à la dévotion du public. Il en fit part au légat et au chapitre, cependant « scrupuleux en tous ses actes », il se réserva un délai de jeûne et de prière. La cérémonie eut lieu, le 29 août : l’évêque-légat Eudes sortit les premiers ossements, puis céda la place à l’abbé, suivi de tous les moines. Les précieux restes furent alors placés dans un reliquaire d’orfèvrerie et exposés à la dévotion du public dans la liesse générale. Par la suite, on choisit cette date d’affluence pour instituer une foire annuelle ». Fête le 27 novembre

Ce tableau est cité dans les visites pastorales du XVIIIe siècle : 1760, présentateurs Les Magnin de Bourg : « Laver le tableau et repeindre son cadre », 1767 : « Décrasser le tableau et l’attacher à son cadre », 1771 : Saint-Maxime : « Décrasser le tableau et l’attacher à son cadre ». On peut dater ce tableau du XVIIe siècle. 

Texte et recherche historique effectués par M Paul Cattin, historien, ancien directeur des Archives Départementales

Dessins

Dessins à la main réalisés suite aux relevés des 3 étudiants de troisième année de l’Ecole d’Architecture de Clermont-Ferrand, en stage à l’agence d’architecture DELERS en Février 2023.

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  Géométraux saisis à l’informatique

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Convention avec la Fondation du Patrimoine

Le vendredi 6 octobre, Sébastien Gobert et Raphaël Piroud ont signé une convention avec la Fondation du Patrimoine.

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Celle-ci servira de cadre à une souscription sur 5 ans au profit de la restauration de l'église St Jean-Baptiste et à laquelle chacun est libre de participer.

Un projet pour lequel un accompagnement financier du conseil départemental et régional a été sollicité.

Un panneau à été déposé à l'église en présence de l'association paroissiale, du diocèse, de la Fondation du Patrimoine, de M. Delers - l'architecte en charge du dossier- et de la presse locale.

Vous pouvez soutenir la restauration de ce bien patrimonial remarquable et représentatif de notre village sur le lien suivant : église de Jasseron

Faire un don

Si vous souhaitez soutenir le projet

Vous pouvez le faire sur le lien suivant : faire un don

Ou avec le bulletin à imprimer

Une association dédiée

Une nouvelle association : Restaur' Église Jasseron a été créée au profit de la restauration de l'église.

Son but principal est le soutien et la recherche de fonds privés afin de faire augmenter la souscription au profit de l'église. 

Plusieurs manifestations seront organisées.